Il y a des endroits qui ne se décrivent pas avec des slogans, mais avec des souvenirs. Un rire entre deux bouchées. Une playlist qui vous fait hocher la tête en fin de repas. Une table qui se transforme peu à peu en piste de danse. À Lyon, ce genre de scène a un nom : Casa Soho.
Ici, la fête ne se substitue pas au goût, elle le prolonge. C’est ce mélange unique — tapas maîtrisées, cocktails inspirés, ambiance montante — qui en fait un bar à tapas à Lyon pas comme les autres. Un lieu pour ceux qui veulent profiter sans choisir entre bien manger et bien sortir.
Un lieu qui se dévoile en plusieurs temps
Dès l’arrivée, rien ne crie à la démesure. La façade est discrète, presque timide. À l’intérieur, une lumière chaude, une atmosphère enveloppante, des conversations feutrées. C’est la première scène. Celle du début de soirée, de l’afterwork prolongé, du verre entre amis. On s’installe, on respire, on regarde autour. Et on comprend rapidement que l’on va rester.
Puis vient l’instant où les plats arrivent. Les serveurs posent les assiettes au centre de la table, le bruit ambiant monte doucement, la salle se remplit. On trinque. On goûte. On recommande la burrata à ses voisins de table. L’expérience gustative devient sociale.
Enfin, sans s’en rendre compte, la fête s’invite. Une nappe de musique plus rythmée, des lumières qui glissent vers des tons plus chauds. Certaines tables s’animent, les sourires s’élargissent. Ce qui était un dîner devient une soirée.
Tapas : simplicité et précision
Les tapas de Casa Soho ne cherchent pas l’esbroufe. Leur force, c’est leur équilibre. Des produits frais, bien travaillés, sans surcharger l’assiette. Pas d’excès de sauce, pas de décoration inutile : on va à l’essentiel.
Parmi les incontournables : les croquetas au fromage, les calamars en tempura, le poulpe grillé et paprika fumé, la tortilla maison, la burrata au pesto rouge… Chacun y trouve ses préférences. Le plus difficile, c’est de choisir sans tout commander.
Et tout est pensé pour le partage. Parce que c’est là l’ADN des tapas : se tendre les assiettes, se surprendre sur une bouchée, rire d’avoir commandé « trop », puis recommander.
Le cocktail comme partenaire de la soirée
Un bon bar à tapas se reconnaît à sa capacité à sublimer l’ensemble de l’expérience. Chez Casa Soho, le bar n’est pas un ajout : c’est une pièce maîtresse. Les cocktails sont maison, équilibrés, expressifs. Leur rôle : accompagner, stimuler, réveiller la soirée.
On commence souvent léger — un Spritz revisité, un gin tonic aromatique. Puis vient le moment du Soho Mule ou du Passion Picante, plus francs en bouche, plus audacieux. Pour les amateurs de vin, la carte reste courte mais bien pensée, avec quelques belles références du sud.
Une clientèle plurielle, un esprit commun
Ce qui frappe à Casa Soho, c’est la diversité des visages. Jeunes actifs en afterwork, bandes d’amis venus fêter un anniversaire, couples en quête d’un moment à deux, groupes de passage. Tous se croisent dans un lieu qui ne demande aucun code pour s’y sentir bien.
Il n’y a pas de dress code, pas d’attitude à adopter. Seulement l’envie de passer une bonne soirée, de se laisser porter. Et c’est peut-être là, au-delà des plats ou de la musique, que réside la vraie recette de Casa Soho : créer un espace où chacun se sent libre.
Plus qu’un repas, une atmosphère
On pourrait décrire Casa Soho comme un bar à tapas à Lyon. Ce serait juste. Mais ce serait incomplet. Car c’est aussi un espace de rythme, d’envies qui évoluent, de soirées qui ne se ressemblent jamais. C’est un endroit où l’on va sans plan précis, et dont on repart avec des souvenirs — et parfois quelques pas de danse.
